Le départ…

Samedi 12 heures, Philippe Verdier rassemble la quarantaine d’inscrits aux 8 jours pour la remise des dossards et nous faire part des nouvelles consignes. Cette année, le circuit mesure 1315 mètres et on le parcourra dans le sens inverse des autres années ; ça ne change pas grand chose, sauf qu’on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une pendule (je dis pendule car beaucoup de montres sont maintenant à affichage digital et n’ont plus d’aiguille !!). Il nous signale également qu’une nouvelle société a la charge du suivi informatique et que les mises à jour seront faites toutes les heures, mais que pour l’instant il y a un petit « bug » qui sera vite réparé…

A 14 heures, arrivée de Son Altesse la Princesse Stéphanie de Monaco, suivi de près par son frère, Son Altesse Sérénissime le Prince Souverain Albert II de Monaco. Un petit discours est prononcé par la Présidente de l’association « Children and Future »  et le départ est donné à 14 heures 18.Et c’est sous un beau soleil que nous partons tranquillement, surtout moi, car je tiens à ménager la monture et ne pas aggraver ma blessure.

Et les heures passent, et pas d’affichage de résultats ; l’organisation fait tout son possible pour trouver la cause. A 18 heures 45, arrivée du repas chaud ; c’est plus tôt que les autres années, mais c’est tant mieux car ça me permet de repartir faire quelques tours après le repas pour digérer. Je tourne donc quelques heures de plus et décide d’aller me reposer un peu ; et là, en me couchant mon pied me fait atrocement mal, je ne sais pas comment me mettre pour calmer la douleur. Je dors difficilement à peine 2 heures 30 et comme je suis mieux à marcher qu’à rester au lit, je repars vers 1 heure du matin pour me remettre à tourner sur le circuit, et toujours pas d’affichage…

On arrive maintenant au dimanche 14 heures ; comme j’ai une montre GPS, je sais que j’ai déjà parcouru plus de 100 kilomètres, mais la batterie ne tient pas longtemps et je suis obligé de tourner sans repaire, à part compter les tours, mais le mental n’y est pas et je ne sais plus du tout où j’en suis, comme les autres concurrents d’ailleurs. Le soir, après le repas, Edouard le kiné de la course vient comme chaque année soulager les bobos des coureurs et je suis son deuxième patient. Je lui explique ce qu’il m’arrive et me dit que c’est du repos qu’il me faut et non pas de faire les 8 jours. Il me manipule le pied douloureux, et depuis ce soir-là, j’ai pu dormir comme je voulais, sans douleur ; merci, merci Edouard.

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